Qu’on aime ou qu’on aime pas, Charles Côté choque par son discours franc, sa vision et les sujets polarisants qu’il traite. À la barre du podcast et de l’entreprise Drôlement Inspirant, il offre du coaching et différents programmes sur la confiance en soi et le développement personnel. Même si Charles est convaincu que 85 % des gens qui écoutent ou consomment de l’information ne font rien avec, laisse-moi te dire qu’on t’encourage fortement à prendre action dans ta vie, peu importe ce que tu dois régler pour te sentir mieux. L’épisode d’aujourd’hui va te faire réfléchir sur tes propres comportements et patterns et, on l’espère, te faire évoluer, pour de vrai!
La ligne entre le privé et le professionnel selon Charles Côté
Plusieurs d’entre nous publient des morceaux de leur vie privée ici et là, des photos du joli minois de leurs enfants, de leurs derniers gros achats ou de leur intimité. Certains le font sans réfléchir aux conséquences tandis que d’autres le font volontairement, pour attirer l’attention. Pour Charles Côté, la ligne est claire : « avant même d’avoir des enfants, je savais que je ne mettrais RIEN qui parle de mes enfants sur les médias sociaux. Je n’ai pas envie et je ne vois pas le pourquoi j’utiliserais mon enfant comme outil marketing. Je respecte toutefois ceux qui le fond. »
Dans son discours, il ajoute un point intéressant et soutient qu’on a pas encore vécu « l’effet conséquence de ce qui se va passer dans 30 ans avec les traces numériques qu’on laisse présentement. » Et je suis 100 % d’accord avec Charles Côté à ce sujet : nos enfants n’ont pas signé de consentement pour ça! Pour le Grand Manitou de Drôlement Inspirant, c’est assez clair : « si j’inclus ma famille dans mon processus marketing, je n’aurai plus aucun moment où je ne penserais pas à mon travail non plus. » De plus, il ajoute qu’il trouve ça énormément positif parce que lorsqu’il est en public, avec sa famille, ça crée une distance : « quand les gens nous voient au restaurant, ils ne nous dérangent pas; ils respectent la limite de notre vie privée. »
Même chose pour lui et sa vision de la vulnérabilité : « la ligne est mince entre être vulnérable et avoir l’air faible. Le message peut être inspirant, mais peut aussi te nuire. » Pour Charles Côté, il faut toutefois faire attention et prendre de la hauteur avant d’étendre sa vie sur les médias sociaux si on le fait : « le but, c’est de ne pas juste présenter du beau non plus, mais on va plutôt présenter la solution qu’on a trouvée pour régler le problème sur la situation. » Il souligne qu’il faut être transparent sans toutefois tomber dans la victimisation car selon lui, certaines personnes ont parfois tendance à « transférer le blâme sur d’autres et ça, ça les positionne toujours en victime alors que ce n’est pas toujours le cas. »
La confiance en soi, c’est le travail d’une vie!
Parce que chaque humain évolue et que certains contextes nous challengent plus que d’autres, la confiance en soi peut varier selon plusieurs variables. Pour Charles Côté, il est clair qu’on ne peut pas être confiant dans toutes les sphères de sa vie : « y’a certains moments clés de notre vie où on stagne, et on se remet forcément en question ». Il ne suffit que de penser aux derniers freins que tu as rencontré dans ta vie, que ce soient des événements, des personnes toxiques, des blessures ou des situations dans lesquelles tu t’es senti.e coincé.e pour comprendre. Tout le monde se remet en question de temps à autres, et les raisons de chacun sont également valables.
Pour Charles, éprouver des difficultés, c’est carrément une opportunité pour mieux se comprendre et évoluer. Ceci dit, il est bien conscient que ce n’est pas la majorité des gens qui prennent le temps d’analyser et surtout, de prendre en main les irritants du quotidien dans le but d’améliorer leurs relations avec eux-même, ainsi qu’avec les autres. « Ce que je trouve décevant, c’est qu’il y a des gens qui ne s’écoutent pas et qui pourraient avoir une vie différente, mais ils ne s’écoutent pas. »
Il ajoute à son discours que de vouloir avoir « l’approbation des autres n’est pas une variable qui va t’aider plus à réussir, ça fait juste jouer avec tes émotions. » Son leit motiv revient souvent : « Fais ce que tu sais que tu dois faire! » Pour Charles, c’est clair : « La pire chose à faire, c’est de ne pas décider. L’indécision est pire que l’action. Je ne m’attends pas à un résultat parfait, je suis prêt à vivre avec l’échec. »
Le jugement des autres, sur le Web comme ailleurs
Qu’on soit public ou non, « la réalité c’est que les gens jugent. » Même s’il a un talent particulier à contourner, éviter et ramener certaines situations à son avantage, Charles Côté est bien conscient que le jugement fait énormément de tort à l’humain. Dans l’épisode, il donne quelques détails sur sa zone sensible à lui d’ailleurs!
« Le jugement, c’est de se sentir repoussé. L’humain n’est pas fait pour se sentir repoussé : l’humain est un être d’attachement et lorsqu’on se fait repousser, ça nous fait vivre de grosses souffrances émotionnelles. »
Et avec près de 200 000 abonnées et 100 M de vues sur Tiktok est des milliers de fans partout sur ses autres plateformes, Charles sait ce que c’est que de se faire pointer du doigt. Par contre, malgré tout ce qu’il peut voir et lire sur ses différentes plateformes, il demeure optimiste. Pour lui, c’est clair que : « c’est la future génération qui me stimule : on est dans une ère d’informations et les jeunes de secondaires 3, 4 et 5 comprennent bien des affaires. Ils sont plus ouverts que les vieux. »
Il avoue en terminant qu’il a longtemps méprisé les gens qui ne voulaient pas devenir de meilleures personnes, avoir une plus belle vie ou changer pour améliorer leur situation. « C’est pas mal de là que j’ai créé mon personnage de « mon’oncle Gaétan », ça m’aide à dédramatiser certaines situations, à passer des messages plus polarisants et à faire réfléchir les gens grâce à un peu d’humour. » Certains aiment d’autres non, mais l’important pour moi c’est que mon message circule et que je donne envie aux gens de faire du développement personnel.
Questions de pulsion avec Charles Côté
J’ai posé à Charles des questions auxquelles il n’est vraiment pas habitué de répondre et ses réponses tranchantes et surprenantes. J’espère qu’elles t’amèneront à faire un peu de ménage dans ta vie puisque comme il le dit si bien dans l’entrevue : « je ne sais pas pour les autres, mais moi j’ai juste une vie à vivre. »
Voici les 5 questions que je lui ai posées :
- Qu’est-ce que tu fais quand tu manques de temps?
- Qu’est-ce qui est nécessaire pour la plupart des gens, mais pas pour toi?
- Quelle est la plus grande leçon que tu as appris jusqu’à maintenant?
- C’est quand la dernière fois que tu as pleuré?
- Est-ce qu’il y a 2-3 choses que tu veux absolument faire avant de mourir?
Écoute l’épisode pour connaître les détails de ses réponses ainsi que sa définition d’une pulsion. J’dis ça j’dis rien, mais tu vas voir que pour Charles, c’est clair qu’il « préfère se planter, puis réajuster plutôt que de ne pas prendre action! »
LE CONSEIL DE CHARLES CÔTÉ
« Expose-toi à tes faiblesses, à ce que tu n’aimes pas pour les comprendre. » Par exemple, si pour toi c’est de te faire dire NON, et bien c’est vraiment en recevant beaucoup de non que tu vas réussir à mieux gérer un refus, et aborder ça différemment la prochaine fois où ça t’arrivera.
Charles avait récemment lancé une invitation à tous les podcasts intéressants du Québec, soit de communiquer avec lui pour collaborer, le temps d’une entrevue : MERCI pour ça! eu l’idée de génie de donner une chance à des podcasteurs traitant des sujets alignés avec sa vision et d’offrir de collaborer avec lui, le temps d’une épisode. Pulsion d’entreprendre a eu la chance de faire partie des podcasts qui l’ont interpellés.
Des lectures, articles et éléments d’intérêts mentionnés dans l’épisode :
