Si Marguerite est partie tôt de la maison pour étudier le théâtre, l’anthropologie, la psychosociologie et les communications dans la « grande ville », elle a aussi profité de cette expérience pour développer ses compétences en restauration et ouvrir ses horizons sur la vie, sur l’énergie et sur l’Humain. Au passage, elle a également pris le temps de déterminer ce qui ferait une différence dans sa vie, et celle des autres. Pour elle, avoir un impact positif peu importe ce qu’elle fait est devenu une véritable quête qui donne un sens à son quotidien.
Quand l’art de vivre rime avec repreneuriat
À l’Auberge du Grand Fleuve, arrêter le temps et savourer chaque précieuse seconde est une discipline qu’on pratique avec soin. En y mettant les pieds, on comprend pourquoi Marguerite a décidé de revenir après ses études et de s’investir avec passion dans ce beau projet familial.
À l’Auberge, le temps s’arrête : « y’a des bibliothèques et des livres partout dans toutes les pièces! » et que dire de la vue, qui donne directement sur le Fleuve Saint-Laurent, et de la passion de tous les employés qui animent l’espace et qui accueillent à bras ouverts et cuisinent avec coeur au plus grand bonheur de chacun des convives, d’ici ou d’ailleurs.
« Ici, les gens se rencontrent pour admirer le Fleuve, rencontrer des gens, des oeuvres littéraires et des saveurs. On se sent chez soi : l’humain est au coeur de tout » et c’est un peu sa, la définition de l’art de vivre de Marguerite. Pour bien comprendre l’ambiance et sa vision, il vous faut absolument écouter Marguerite vous livrer son message dans l’épisode.
L’Auberge du Grand Fleuve : une entreprise en santé
Elle le mentionne à plusieurs reprises à travers l’épisode, mais elle avoue avoir eu une grande chance, celle « d’avoir repris une entreprise en santé » avec comme mentors, ses parents, et son entourage de précieux collaborateurs et un réseau de fournisseurs en or. Selon elle, la clé d’un bon repreneuriat est définitivement dans la transition des actifs, mais également dans l’encadrement donné lors de la reprise.
Elle admet aussi que même si elle a beaucoup d’amis qui sont entrepreneurs, que l’aide reçue par ses parents à fait une grande différence à tous les niveaux. « Mon père et ma mère m’ont toujours aidé. J’ai beaucoup d’aptitudes, mais je ne suis pas rendue à réparer des toilettes disons! Je ne suis pas bonne dans tout. » Et vous comprendrez que dans une Auberge, il y en a, des petites choses qui brisent ici et là, et de nombreux détails à voir avant l’arrivée de chacun des nouveaux groupes d’invités qui séjournent à l’Auberge pendant la saison estivale.
Quand l’individualisme s’évapore…
« À l’Auberge, l’individualisme s’évapore. Toutes les tables se parlent : c’est beau les phénomènes sociaux à l’Auberge. Les gens se sentent vus et reconnus et reviennent d’années en années. » Et il faut vraiment le vivre pour le comprendre, c’est comme si l’endroit était magique et vibrait à une temporalité complètement différente pour reprendre les mots de la propriétaire.
Trouver son équilibre malgré la haute saison : un beau défi entrepreneurial
Même si Marguerite trouve cela merveilleux d’avoir repris l’Auberge et souligne que « ça crée du sens dans ma vie et tout autour de moi aussi je trouve. C’est riche comme quotidien et comme œuvre de vie », elle est d’avis qu’il est important d’avoir un bon équilibre pour assurer un bon travail et traverser la saison avec énergie.
« L’été, ça roule beaucoup et le restaurant est un vrai feu roulant. On a 15 chambres et 60 places assises, plus la terrasse. Et ça, c’est sans compter tous les mouvements des entrées et sorties des visiteurs, et celles des fournisseurs. »
« Mon premier défi d’entrepreneure, c’est d’être très sollicitée. Par les 15 employés, par les appels, par les clients et les visiteurs de passage, par les fournisseurs, etc. J’avoue qu’il faut être polyvalente et trouver des solutions rapidement. »
Avec quelques saisons à son actif au poste de gestionnaire, elle sait maintenant mieux planifier ses semaines tout en respectant son rythme biologique. Elle mentionne que : « maintenant, je prends des congés parce que quand tu ne prends pas de congé, tu ne peux plus être toujours être à ton meilleur. D’ailleurs, tous nos employés ont 2 jours de congé par semaine pour être au top. J’aime mieux être une leader en forme plutôt qu’une leader qui travaille trop et qui n’est pas en forme! »
Et avec raison, car lorsqu’on a la chance de partager un moment d’art de vivre avec Marguerite et son équipe, au restaurant comme en formule avec hébergement, on se rend bien compte de cette qualité qui se retrouve à toutes les étapes… Une qualité qui se retrouve partout… du choix des ingrédients au choix de la musique, en passant par le café bien préparé, les délicieux vins sur la carte ou encore, au sentiment V.I.P qu’on a, peu importe notre porte-feuille, car tout le monde prend soin de nous là-bas.
Marguerite Pay en mode questions de pulsion!
Chaque semaine, nos invités répondent à nos questions de pulsion, voici les 5 questions que j’ai posé à Marguerite :
- Quand tu veux vraiment décrocher, tu fais quoi?
- Qu’est-ce qui va à l’encontre de ta vraie nature à toi?
- Quel endroit te donne le sentiment que tout est possible?
- Nomme-moi une chose que tu as dû désapprendre? (sa réponse ressemble beaucoup à « arrête de te poser trop de questions et get the shit done! » ?)
- Qu’est-ce qui te prend trop de temps, selon toi?
Un doux conseil entrepreneurial de la part de Marguerite
« C’est ton énergie elle-même qui se projette dans un projet. Si tu te concentres à 100 % dans un projet, ça va décoller » et elle encourage d’ailleurs les entrepreneurs qui souhaitent se lancer à le faire ALL IN pour quelque chose qui résonne vraiment en dedans d’eux!
Elle ajoute une jolie citation de Nikola Tesla pour clore cette réflexion et précisant que, si vous aussi, vous « voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie : fréquence et vibration. » Et c’est vraiment ça, le secret de l’Auberge du Grand Fleuve : de l’énergie à l’état pur qui circule et qui fait du bien au corps et à l’âme!
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Des petites lectures, articles et éléments d’intérêts mentionnés dans l’épisode :
Réservation en ligne pour l’Auberge du Grand Fleuve
Guillaume Bareil : Haute Fréquence
